Le boléro de pierre

– solo mouvementé de sons et de mots de Patrice Le Saëc

– ils ont apporté leur pierre à l’édifice de l’écriture : laetitia leterrier, laure satgé, irénée blin, benoît mangeard et marion rebmann

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– mis en scène de Laetitia Leterrier

– une histoire –

Lors d’une représentation du Boléro de Ravel, le célèbre musicien virtuose, Pierre Von Flütt, coince son trombone à coulisse.

Sous les yeux de son public, le soliste se fait virer par son chef d’orchestre, point de départ d’une chute vertigineuse… qui va mettre du mouvement dans sa vie.

En écho, ailleurs, L’Homme au torse-nu se construit sur les bercements de La Grande voix.

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– l’originalité du projet –

Le boléro de pierre est une histoire qui questionne la vie et le rapport humain.

Le boléro de pierre est un seul en scène contemporain entre théâtre et danse.

Le boléro de pierre est une expérience sonore, esthétique et chorégraphiée.

Sa narration se rapproche de l’univers du conte.

Un conte absurde, poétique et humoristique, qui invite le public à une appréhension sensible et organique de la vie.

Sur le plateau, le comédien interprète six personnages – dont Pierre Von Flütt, le personnage principal – et passe de l’un à l’autre, par le mouvement chorégraphié.

Le comédien est en forte interaction avec le technicien son, interprète à part entière, qui fait vivre les lieux et les situations, et parler quatorze personnages.

– note d’intention du spectacle –

Notre époque est celle de l’individu « Superstar ».

Influencé par les pouvoirs décisionnaires, stimulés par les sciences et le marketing, l’Homme moderne doit animer son réseau professionnel et privé, et se mettre constamment en scène. Cette valorisation consciente -ou non- des actes du quotidien ne nous conduit-elle pas invariablement à la frustration et à la plainte ? Nous apporte-t-elle les connaissances et le bonheur promis ? Saturé par les discours formatés, l’individu devient fatigué de lui-même, mais également des autres.

Fort de ses expériences, l’Homme ne doit-il pas avoir aujourd’hui cette prise de conscience pour se réinventer par l’autre et pour le bien commun.

Le boléro de pierre exprime cette métamorphose de l’individu « Superstar » qu’on oblige à renouer avec la vie et le monde (je ne comprend pas bien cette fin de phrase). La pièce met ainsi en évidence le véritable caractère humain, capable de s’adapter et de se renouveler.

Notre personnage principal, Pierre Von Flütt, en est le héros poétique. Entre réalité et cauchemars, le soliste va perdre sa position sociale devant la foule nombreuse de ses admirateurs. Il va devoir vivre des expériences, pour s’accepter plus profondément et faire rejaillir en lui, une nouvelle perception du monde et de l’autre. Son chef d‘orchestre Pierloff, lui, nous donne les limites de l’individu et de l’individualisme, « Et l’autre dans tout ça ? ».

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– note d’intention de mise en scène –

La dramaturgie du spectacle se concentre en cette idée : Et le libre arbitre, qu’en est-il ?

Deux histoires se déroulent sous nos yeux. Toutes deux posent la question du libre arbitre. La première conte celle d’un homme asservi, la deuxième celle d’un homme qui tente de se libérer. Ces deux histoires sont reliées par un personnage commun, la voix. Cette voix représente toutes les barrières qui nous privent de notre liberté de véritablement choisir.

Le comédien joue les dialogues soit en interprétant tous les personnages, soit en s’adressant à une ou plusieurs voix extérieures, ses interlocuteurs se situant dans le quatrième mur. Il mimera les situations suggérées par la bande son, dansera également, porté par la musique ; Et son espace de jeu se resserrera au fil du spectacle pour se concentrer dans un jeu de marionnettes qui clôturera sa performance.

D’une scénographie stable qui représente les fondations d’une vie « réussie », nous entrons dans un univers qui se fragilise, qui se transforme sans arrêt, pour représenter le mouvement de la vie qui prend le héros dans un tourbillon, et, peu à peu, se construit pour représenter un dernier mur avant « le grand saut ». Ce mur est composé de cartons qui contiennent tous les biens accumulés durant sa vie.

Le décor haut en couleurs se compose de trois cubes et trois tours en carton, utilisés à la verticale, à l’horizontale, répartis dans l’espace, ou réunies. Le carton inscrit la réalité des personnages dans sa dimension fragile et rappelle l’incertitude de notre existence.

Le costume principal est le boléro noir et blanc. Lorsque le comédien en est revêtu, il se retrouve dans l’histoire des musiciens Pierre et Pierloff. Lorsqu’il est torse nu, il est l’homme du réel.

Les musiciens en noir et blanc, tels des notes de musique, entonneront la mélodie de leur traversée sur la partition de l’espace coloré.

Les autres voix sont interprétées par d’autres comédiens. Elles seront et personnages réalistes et personnages issus d’un cauchemar.

Les bruitages sonores sont une expression imaginaire de la réalité des personnages.

Les musiques expriment les esprits des personnages et rythment le déroulement dramatique.

Une flute sera le seul accessoire réel du comédien.

– équipe artistique –

interprétation

Patrice Le Saëc

Formé au Conservatoire de Rennes et au Studio Alain de bock, il travaille aujourd’hui sur de nombreuses formes spectaculaires pour plusieurs compagnies sur Paris ou en Région : commedia dell arte, textes classiques (Shakespeare, Molière) et contemporains (Widmer, Minyana), ou créations, danse contemporaine. Ils participent également à de nombreux courts métrages.

mise en scène

Laetitia Leterrier

Parallèlement à sa formation de comédienne/mime, elle se forme auprès de Jean-Claude Nieto, metteur en scène et dramaturge. Ses mises en scène ont emprunté différents modes d’expression (comédie musicale, mime, conte) du répertoire classique (Molière, Musset, Shakespeare, Tchekhov) au contemporain (Benaïssa, Churchill, Duras, Haïm, Sagan, Pagnol…).

chorégraphie

Irénée Blin

Premier Prix en danse contemporaine au CNR de Boulogne-Billancourt, elle co-fonde CADMIUM Compagnie à Paris. Danseuse et chorégraphe, formée au violon et au piano, elle concentre aujourd’hui son activité entre Paris, la Belgique et la Sicile, et s’intéresse à la fusion des langages dans les arts vivants.

musiques et sons

Benoît Mangeard

Après un BTS Audiovisuel, option son, il travaille comme auteur/compositeur et mixeur/ monteur son pour quelques courts métrages. Musicien, il est à l’origine de plusieurs projets personnels sur Paris, comme chanteur, batteur et guitariste.

scénographie

Laure Satgé

Diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg en Design et Scénographie, elle travaille pour plusieurs compagnies de théâtre à Paris et Barcelone. Elle vient de réaliser la scénographie pour un opéra de Gluck, coproduit par la péniche opéra à Paris, et joué à l’Opéra Bastille. En parallèle, elle travaille sur des décors d’animations et de cinéma, en vidéo, photo ainsi que sur des œuvres plastiques.

costume

Marion Rebmann

Après une licence de théâtre et un BEP Couture sur Rennes, elle travaille aujourd’hui pour différentes compagnies théâtrales, et comme habilleuse au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers. Du dessin à la confection, elle maîtrise toutes les étapes de la confection d’un costume de scène.

– fiche technique –

LE SPECTACLE

Tout Public : à partir de 10 ans.

1 comédien et 1 technicien son.

Aucun droit SACD requis.

Durée du spectacle 1h00.

LA SCÈNE

Le spectacle nécessite un minimum d’ouverture et de profondeur de scène de 4,00m, pour une hauteur de 3,00m.

La mise en place et le rangement du décor demandent environ 5 minutes.

MATÉRIELS SONS ET LUMIÈRES

2x enceintes

1x ampli

1x console (avec prise RCA ou 2 Track In) pour brancher un ordinateur.

– contact –

Patrice Le Saëc

06 89 43 91 22

patricelesaec@gmail.com

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